• Giulia Andreani, Le ordeno a usted de que me quiera, 2012

    Cette oeuvre est composée de huit toiles de 27 cm par 35 cm chacune et en acrylique.

    L'artiste tient un journal iconographique, fait d'images de presse, captures d'écran, clichés anciens. Elle travaille sur la monochromie des visages d'acteurs, d'hommes  politiques,  vedettes mais aussi anonymes. Pour ses portraits, elle utilise un gris de payne, mélange de noir, rouge et bleu, une couleur semblable à celles des anciennes photographies en noir et blanc. La distinction entre peinture et photographie est alors difficile. Cette technique dont elle se sert équivaut à celle de l'artiste des années 60 Gerhard Richter. Dans ses toiles elle utilise donc de l'acrylique mais qu'elle dilue beaucoup comme l'aquarelle. On observe alors des visages fantomatiques, 8 portraits de femmes. Le titre de cette oeuvre provient d'une phrase qu'a prononcé Franco dictateur à Sofia Subiran son grand amour : "Je vous ordonne de m'aimer". Derrière chaque portrait, une ambiance romanesque règne, des visages éternellement jeunes. Ces huit femmes étaient les femmes et le restent toujours des plus grands dictateurs de l'Histoire, de gauche à droite : Mussolini, Ceaucescu, Mao, Hitler, Franco, Salazar, Staline, Polpot. Les traits de ces femmes sont tristes, aucun sourire n'est perceptible, comme des fantômes elles ne portent aucune expression.

     

    Giulia Andreani, Le ordeno a usted de que me quiera, 2012

    Le ordeno a usted de que me quiera, Giulia Andreani, 2012.

     

    Giulia Andreani, Le ordeno a usted de que me quiera, 2012

    Gerhard Richter, portrait of Liz Kertlege, 1966.


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