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Par elodesign le 21 Septembre 2013 à 00:49
A l'aube du XXème siècle, deux différents types d'artistes se distinguent, d'un côté les académistes et de l'autre ce qui nous interressent le plus, les artistes ouverts à la création, aux expérimentations, études diverses. En entrant dans cette nouvelle ère, la photographie, le cinéma, les nouvelles technologies se confrontent à l'art qui lui recopie sans cesse les mêmes sujets, formes... Lassés, certains artistes s'attachent plus à la créativité, à la spontanéité, en effectuant de nombreuses expériences. Comme Rimbaud disait c'est "trafiquer l'inconnu pour trouver du nouveau." Mais lorsque la première guerre mondiale mit fin à toute espérance, les académistes ne tardent pas à ressurgir. Les nouvelles technologies ne cessent de se développer de leur côter. A partir de 1880, certains artistes indépendants se regroupent et organisent des salons, en 1884 ils ont leur Salon Annuel, en 1903 le Salon d'Automne.
Ces artistes font donc partit d'un mouvement appellé Fauvisme, mouvement rompant les liens avec le réalisme optique et l'imitation des apparences, il construit plutôt des espaces par la couleur.
Le nom de ce mouvement est parvenu d'un critique d'art Français Louis Vauxcelles, qui en se rendant à une exposition au Salon d'Automne décrivit la pièce : "Au centre de la salle, un torse d'enfant et un petit buste en marbre d'Albert Marque, qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie des tons purs : Donatello parmis les fauves."
Henri Matisse, Femme au chapeau, 1905. Huile sur toile, 80,6 cm sur 59,7 cm. San Francisco Museum of Modern Art.
"Les plus abracadabrantes des brosses en délire, mélange de cires à la bouteille et de plumes de perroquet, des bariolages informes; du bleu, du rouge, du jaune, du vert des taches de coloration crue juxtaposées au petit bonheur" [Henri Matisse]
Exposée au Salon d'Automne en 1905, cette oeuvre souleva colères et rires. Toute une polémique se forma autour de la toile, ce portrait parraissait aux critiques comme inhumain, violent en couleur, tout sauf un portrait authentique et respéctant les normes traditionnelles. Un critique Francis Carco écrira : "Rien n'y était physiquement humain. On avait l'impression que l'artiste s'était beaucoup plus soucié de sa personnalité que celle du modèle."
Ce tableau fait appel à nos impressions, sentiments, par ses couleurs, ses traits cette femme signifie quelque chose de précis pour la personne qui la regarde.
[Livre : Une histoire de l'art du XXème siècle par Bernard Blistène]
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Par elodesign le 21 Septembre 2013 à 00:50
André Derain, Route tournante à l'Estaque, 1906. Huile sur toile, 130 cm sur 195 cm.
"Les couleurs devenaient des cartouches de dynamite. Elles devaient décharger de la lumière." [André Derain]
Cette oeuvre nous délivre un paysage qui aurait pu vu l'époque être prit en photo, mais comme Derain l'exprima, ce paysage ainsi peint nous permet de nous situer au delà de la réalité, ce que la photographie ne peut produire. Les aplats sont toujours présents sur la toile, c'ets ce qui va l'emmener par la suite vers la réalisation de fresques monumentales.
[Livre : Une histoire de l'art du XXème siècel par Bernard Blistène]
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Par elodesign le 21 Septembre 2013 à 00:50
Maurice de Vlaminck, Paysage aux arbres rouges, 1906. Huile sur toile, 65 cm sur 81 cm. Centre Pompidou, Paris.
Influencé par Cézanne, Valminck travaille sur ses toiles avec plus d'aplats et de constructions, il utilise le tube directement sur la toile. La composition de sa toile devient un système mathématique où les couleurs trouvent leur place : "Le vert émeraude devient noir, le rose, rouge flamboyant..." Maurice de Vlaminck ne remet pas vraiment en question ses oeuvres, cependant il est l'un des premiers Fauves à s'être interréssé à l'art nègre.
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Par elodesign le 21 Septembre 2013 à 00:50
Henri Matisse, Nu bleu : souvenir de Biskra, 1907. Huile sur toile, 92,1 cm sur 140,4 cm. The Baltimore Museum of Art.
Henri Matisse commenca lui aussi à s'interrésser à l'art primitif, l'art des nègres, de retour aux origines et celà notament grâce à un voyage qu'il a effectué en 1906 en Afrique du Nord. Cette influence se ressent dans ses toiles. A ce moment même Picasso de son côté, termine l'une de ses oeuvres majeur Les demoiselles d'Avignon, Henri Matisse dans son trait se disperse dans l'univers cubiste, ce mouvement prêt à percer le jour.
Cette oeuvre de Matisse nous désigne une femme relevant de l'imaginaire, des origines, les traits restent grossiers et la construction de la toile se géométrise. Louis Vauxcelles critique d'art français, contre les expérimentations des artistes avant-gardistes décrivit cette toile lui comme une "femme nue, laide, étendu dans l'herbe d'un bleu opaque, sous les palmiers."
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Par elodesign le 1 Octobre 2013 à 01:41
Au tournant du siècle, l'Allemagne s'est développé et est devenue une grande puissance sur le point politique, militaire et économique. Mais durant ce siècle, on assista également à la montée de grands dirrigeants, radicalistes voir extrémistes. Avant que la première guerre mondiale n'explose soit la "belle époque", l'art se développa, les artistes s'ouvrirent davantage, créant de nouvelles techniques picturales plus libres, ainsi l'on écarta le réalisme strict, les académistes. Les Post-Impressionnistes, Nabis offrirent une vision poétique et plus libre de l'art, on ne chercha plus à retranscrir exactement la réalité sur la toile.
L'expressionnisme lui se manifesta plutôt au sein de trois groupes Allemands : "Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu), "Die Brücke (Le Pont), l'Expressionnisme social..
Ernst Ludwig Kirchner, l'un des maîtres de l'expressionnisme allemand disait que "La peinture est l'art qui transcrit sur la toile ce que perçoivent les sens", donc le but de l'expressionnisme serai de montrer la réalité grâce à notre inconscient et nos sens plutôt que par une vision objective. Quatre maîtres ont influencé les peintres du mouvement Die Brücke : Van Gogh, Gauguin, Cézanne et Edward Munch. En 1905, quatre peintres se réunissèrent à Dresde pour former la Brücke : Ernst Ludwig Kirchner, Erich Heckel, Karl Scmidt-Rottluff, Fritz Bleyl. Mise à part Kirchner aucun des trois autres artistes ne possédaient de formation artistique, ils s'étaient destiné à l'architecture. En 1906 le groupe s'élargit, les artistes tentent de gagner un peu d'argent, se font connaître, exposent leurs oeuvres. Le groupe certes se développe mais cinq peintres ont essentiellement t compté : Kirchner, Heckel, Shmidt-Rottluff, Mueller et Nolde, ce dernier peintre plus indépendant a quitté le groupe dès 1907 mais a néanmoins extrèmement apporté au Brücke. De nombreux artistes faisant partit du groupe poursuivirent leur chemin seul car tous possèdaient différentes sensiblités. Ils deviennent reconnu en 1912 grâce à une exposition située à Berlin mais le groupe se sépara un an plus tard. Chaque artiste repartit de son côté, parfois certains se retrouvèrent pour travailler ensemble, et c'est en 1937 que sont réunis la plupart des oeuvres de Brücke, qu'on appella "art dégénéré". Les oeuvres de cette exposition étaient pleines d'angoisse, d'humanité, de doute.
Dans la Brücke, chaque artiste a apporté son style. Ernst Ludwig Kirchner peignait ce qui lui semblait essentiel, avec de violentes couleurs, formes épurées.
Ernst Ludwig Kirchner, Self-portrait as a soldier, 1915. Memorial Art Museum, Oberlin College.
Emil Nolde lui a apporté une touche d'érotisme, faisant appel à nos sens, ses peintures religieuses sont à la fois naïves et sensuelles.
Emil Nolde, Crucifixion, 1912. Huile sur toile.
Erich Heckel, aborde plus l'aspect psychologique, les couleurs qu'il utilise sont beaucoup moins agressives que celle de Kirchner.
Erich Heckel, Deux hommes autour d'une table, 1912. Hambourg, Kunsthalle.
Karl Schmidt-Rottluff, est le plus cubiste de tous, il crée de grands aplats de couleurs contrastés.
Karl Schmidt-Rottluff, 1919. Huile sur toile, 100,6 cm sur 87,3 cm.
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